Trois minutes
Olivier Bouchard
(...) HAVARIE ratisse donc large. N’offrant à la fois, avec son aspect visuel claustrophobe, que très peu mais, aussi, à partir de son univers sonore, l’ampleur de plusieurs vies, le film demande à son spectateur de lier les deux éléments formels et donc de voir dans un très court moment l’accumulation d’événements menant à celui-ci. De la même façon, Scheffner, d’un geste radical et précis, donne un film exigeant, qui nécessite une extrême patience, mais dont la portée se révèle immense. full article